ANALYSES D’EAU DANS LES LAURENTIDES EN LABORATOIRE ACCRÉDITÉ
En partenariat avec le laboratoire accrédité H2Lab de Sainte-Agathe dans les Laurentides, Boyer et fils vous offre tous les services d’analyses d’eau disponibles et fait le suivi complet sur la qualité de votre eau. Faites confiance à leur équipe d’experts.
Analyse pour eau potable
Analyse Bactériologique
Prix régulier 104.10 $ plus taxes
Analyse pour minéraux
Analyse Physico-chimique Esthétique
Prix régulier 200.50$ plus taxes
Analyse pour métaux
Analyse Physico-chimique Santé – Métaux lourd
Prix régulier 200.50$ plus taxes
Autres analyses
En partenariat avec le laboratoire H2 LAB, nous avons la possibilité de vous offrir de multiples analyses d’eau.
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L’importance de prendre ses échantillons d’eau
L’eau est une science plus complexe qu’elle semble paraître. Généralement limpide et sans danger pour la santé, elle peut, à l’inverse, nous causer quelques désagréments de santé et/ou des dommages dans nos maisons. À travers son cycle, l’eau accumule parfois des minéraux, des gaz et des micro-organismes non désirables. L’analyse de votre eau vous permettra de connaître les paramètres chimiques ou microbiologiques et ainsi pouvoir y apporter les correctifs nécessaires afin d’avoir une eau claire et potable.
L’analyse bactériologique
Boire de l’eau potable est une nécessitée dont tout le monde devrait avoir accès. Au Québec, une règlementation sur l’eau que nous consommons a été mise sur pied afin de s’assurer que la population consomme une eau potable, sans risque pour la santé. Cette règlementation concerne autant les municipalités qui desservent de l’eau aux citoyens que les propriétaires d’habitations. Au niveau résidentiel (réseau qui dessert 20 personnes ou moins), un propriétaire a la responsabilité de faire analyser son eau au niveau bactériologique au moins 2 fois par année afin de s’assurer que celle-ci ne dépasse pas les normes gouvernementales.
Notre équipe vous fera profiter de son expertise afin de choisir les meilleurs dispositifs par rapport à la qualité de votre eau.
L’analyse bactériologique (suite)
Les micro-organismes indésirables dans l’eau proviennent de la surface de la Terre. Ils se forment, vivent et se nourrissent d’éléments que l’on retrouve dans la nature, il est donc normal d’en retrouver certaines quantités dans les lacs, les rivières et les puits de surface. C’est pourquoi, lorsqu’il y a contamination, il est nécessaire de s’équiper d’un traitement qui purifie votre eau en continu tel qu’un ultra violet ou un traitement par chloration.
Les eaux souterraines provenant de puits artésien sont généralement de qualité supérieure, puisque la structure du puits est faite de façon à empêcher, autant que possible, les eaux de surface d’y entrer et de contaminer le puits de micro-organismes. Il existe quand même des cas où le réseau artésien peut être contaminé.
Même si elle semble claire et a bon goût, l’eau peut contenir une quantité élevée de bactéries. À l’inverse, une eau colorée pourrait être exempte de micro-organisme et du même fait être potable. La couleur et l’odeur ne sont donc pas des éléments valables pour certifier la potabilité de l’eau que l’on boit.
Certaines personnes ont un système immunitaire plus faible et seront plus vulnérables que d’autres aux problèmes suite à la consommation d’une eau non potable. Le fait de consommer une eau, soit d’une source ou d’un autre type d’approvisionnement, sans être malade, n’est malheureusement pas une façon de déterminer sa potabilité. L’analyse bactériologique est donc la meilleure façon de certifier que l’eau est conforme.
Voici les paramètres normalement étudiés dans l’analyse bactériologique
Les coliformes totaux:
La plupart de ces espèces se trouvent naturellement dans le sol, dans la végétation ainsi que dans les eaux de surface. Elles sont généralement dues à une dégradation organique. La présence de ces micro-organismes n’est pas un indicateur de contamination fécale et ne comporte pas de risque sanitaire. Il est normal d’en retrouver dans les rivières, les lacs ou toutes autres sources d’alimentation en eau de surface. La limite permise est de 10 unités par 100 mL. Un résultat au-dessus de la limite indique une détérioration du système d’alimentation en eau ou une trop grande infiltration d’eau de surface dans votre puits artésien. Advenant un résultat non conforme dépassant cette limite, il est conseillé de traiter votre eau afin de la rendre potable.
Les colonies atypiques:
Ces micro-organismes indiquent aussi le niveau de dégradation de l’eau et sont formés d’une base organique. La limite permise est de 200 unités par 100 ml d’eau. Comme chez les coliformes totaux, un résultat qui dépasse la limite permise indique une dégradation de votre système d’alimentation en eau ou une trop grande infiltration d’eau de surface dans votre puits artésien. Advenant aussi un résultat non conforme qui dépasse cette limite, il est fortement conseillé de traiter votre eau afin de la rendre potable.
Les Bactéries Escherichia coli (E. coli):
Ces micro-organismes représentent 90% des coliformes fécaux et confirment sans aucun doute la présence de contamination d’origine fécale humaine ou animale. Ils sont en très grand nombre dans la flore intestinale, soit 95% de toutes les bactéries coliformes qui s’y retrouvent. Ce sont des micro-organismes pathogènes pouvant causer des maladies. La présence de ce type de bactérie d’une seule unité dans votre système d’alimentation en eau rend celle-ci non conforme et non potable à boire. La limite est donc de 0 unité par 100 ml d’eau. Un système qui purifiera votre eau en continu doit être installé.
Les bactéries entérocoques:
Ces micro-organismes se trouvent aussi dans les matières fécales et animales. Ils sont moins abondants dans la flore intestinale que les E. colis. Ce sont d’excellents indicateurs d’origine fécale puisqu’ils sont plus résistants et survivent plus longtemps dans la nature. La limite permise est aussi de 0 unité par 100 ml d’eau.
Voici d’autres paramètres bactériologiques qui sont analysés dans certain cas plus spécifiquement.
Les bactéries hétérotrophes aérobies et anaérobies (BHAA) :
Le dénombrement de ce type de micro-organisme sert à estimer la population bactérienne générale qui se trouve dans l’eau. Ces bactéries se forment généralement dans une eau stagnante ou une eau qui à un grand contact avec l’air. Certains puits artésiens très profonds qui ont un débit d’eau plus faible peuvent former une quantité de BHAA plus élevé. La raison vient du fait que le niveau d’eau a tendance à baisser très bas lorsqu’il y a une grande consommation et remonte lorsque le puits récupère, donc ce contact entre l’air et l’eau augmente le nombre de Bactéries BHAA de façon considérable. La limite est de 500 unités par 100 ml d’eau. Il est conseillé de désinfecter le puits de façon récurrente ou d’y installer un système de traitement en continu qui corrigera la qualité de l’eau avant que celle-ci pénètre dans l’habitation.
Les coliphages :
Ils sont des indicateurs viraux susceptibles de se retrouver dans toutes les eaux de surface et possiblement dans certaines eaux artésiennes, s’il y a une infiltration d’eau de surface. Les coliphages sont aussi de très bons indicateurs de contamination fécale.
Les parasites de type Cryptosporidium et Giardia :
Ils sont présents dans les eaux de surface surtout dans les lacs et rivières. Ils se retrouvent sous une forme enkystée qui résiste même à la congélation et ils sont très résistants à la désinfection au chlore. Ce type de micro-organisme est pathogène et peut être très néfaste pour la santé. Une filtration et une pré-filtration suivies d’un ultra-violet est la solution idéale.
Il existe d’autres types de virus, de bactéries et de parasites pathogènes qui sont néfastes pour la santé. Ils sont généralement moins populaires dans les méthodes d’analyses d’eau, souvent due à leur rareté ou encore due aux coûts et aux délais d’échantillonnage.
La turbidité est aussi considérée comme un risque sanitaire, même si celle-ci n’est pas un micro-organisme, mais plutôt un paramètre de l’analyse physicochimique. La raison découle du fait qu’elle peut facilement y loger et nourrir des micro-organismes pathogènes. La limite pour éviter les risques sanitaires est de 5 Unités de Turbidité Néphélométrique (UTN).
L’analyse physico-chimique
Il y a deux catégories d’analyses physico-chimiques :
L’analyse physicochimique santé, dont les paramètres sont règlementés par les normes sur la qualité de l’eau potable au Québec, peut avoir un impact négatif sur la santé des consommateurs. Lorsqu’ils sont en concentration trop élevée et hors normes, ces paramètres peuvent causer des maladies. L’installation de traitements d’eau est donc souhaitée afin d’apporter les correctifs nécessaires.
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/potable/brochure/index.htm
L’analyse physicochimique esthétique démontre des paramètres qui ne causent pas de problème pour la santé, mais plutôt des dommages physiques sur la plomberie, les électroménagers ou bien d’autres. Ils sont aussi la cause de problème organoleptique, tels que l’odeur, le goût et l’apparence.
Voici les paramètres et les problèmes les plus communs détecté par l’analyse physicochimique esthétique :
La dureté :
Bien que celle-ci ne soit pas visible à l’oeil nu lorsqu’on regarde l’échantillon d’eau, la dureté peut causer des dommages irréversibles à la plomberie, aux appareils électroménagers et aux robinetteries. Laissant sur son passage un entartrage de couleur blanc/beige, la dureté, mélange de calcium et magnésium, est pratiquement impossible à faire partir. Elle attaque aussi certaines surfaces métalliques et réduit l’effet du savon. L’eau dure a besoin d’une quantité plus considérable de savon pour produire de la mousse. On la considère dure à partir de 80mg/L et la limite normalement respectée est de 120 mg/L. L’eau dure se traite par échange d’ions donc à l’aide d’un adoucisseur.
Grains par gallon (gr/gal) | Milligrammes par litre (mg/L) ou partie par million (ppm) |
État de l’eau |
Moins de 1,0 grain 1 à 3,5 grains |
Moins 17.1 mg/L ou ppm 17.1 à 60 mg/L ou ppm |
Douce Légèrement dure |
3,5 à 7,0 grains 7,0 à 10,5 grains 10,5 et plus grains |
60 à 120 mg/L ou ppm 120 à 180 mg/L ou ppm 180 et plus mg/L ou ppm |
Moyennement dure Dure Très dure |
Le fer :
Il se retrouve en grande quantité dans le sol et dans l’eau. Il cause des problèmes esthétiques majeurs lorsqu’on le retrouve en grande quantité. De couleur orange, il laisse sur son passage des taches difficiles, voire impossibles, à enlever. La limite du fer établie par le ministère concernant l’eau potable est de ≤0,3 mg/L. Le fer se retrouve sous différent état dans l’eau et plusieurs possibilités existent pour l’extraire. Le reste des paramètres de l’analyse physicochimique esthétique nous guidera davantage sur la méthode à choisir pour corriger le fer.
Le manganèse :
Il est très semblable au fer quant aux méthodes de traitement et a son apparence physique, aussi d’une couleur orangée, mais plutôt foncée. Il peut même sembler noir lorsqu’il se forme en dépôts à certains endroits dans la tuyauterie. La limite de manganèse établie par le ministère dans l’eau potable est de ≤0,05 mg/L.
Le pH :
C’est le potentiel d’hydrogène dans l’eau. Un pH de 7 indique un état neutre. Sur l’échelle de pH, chaque nombre est 10 fois plus acide ou alcalin que le nombre adjacent (Ex : le pH de 6 est 10 fois plus acide que le pH de 7). La marge acceptable du pH de l’eau potable se situe entre 6.5 et 8.5. La corrosion du métal peut devenir sérieuse en dessous d’un pH de 6,5 et l’entartrage peut s’amplifier à un pH supérieur à 8,5. Pour limiter les dommages, un contrôle du pH à l’aide de traitement d’eau est nécessaire.
Le soufre :
La présence de sulfure, sous forme de gaz de sulfure d’hydrogène, donne à l’eau potable un goût et une odeur désagréables. Au contact de l’air, lorsque l’eau sort de votre robinet, le gaz s’échappe rapidement en grande partie, causant des problèmes d’ordre organoleptique (d’odeur d’oeuf pourri). La limite du soufre est fixée à ≤0,05 mg/L. Il se traite de plusieurs façons, dépendamment des autres paramètres de l’analyse physicochimique.
Les tannins et les lignines :
Ils sont des constituants de matière végétale qui proviennent de la dégradation de cette matière. Les tannins et lignines présents dans l’eau potable produisent une couleur jaune brun peu esthétique qui tache de façon permanente. Ils s’enlèvent par méthodes de chloration ou par adoucissement à l’aide de résine spécifique. Bien qu’il n’y ait plus de limite gouvernementale pour les tannins, les
fabriquants d’ultra-violet ont, pour leur part, établi une limite de ≤0,1 mg/L.
Les matières dissoutes totales (TDS) :
La limite pour la qualité esthétique des matières dissoutes est de ≤500 mg/L. Une concentration plus grande peut rendre l’eau trop dure et lui donner un mauvais goût. Elle laissera aussi des dépôts de minéraux et de la corrosion dans la tuyauterie.
La turbidité :
C’est la teneur en matière qui trouble l’eau. Elle est normalement causée par plusieurs paramètres qui forment des particules colloïdales et des matières en suspensions. La turbidité peut s’accumuler et réduire le passage de l’eau. En corrigeant certains paramètres tels que le fer, la turbidité sera réduite. La limite est de 5 Unités de Turbidité Néphélométrique (UTN), et est surtout appliquée pour des raisons d’ordre sanitaire.
Les chlorures :
La limite fixée est de ≤250 mg/L. À des concentrations plus élevées, les chlorures donnent un mauvais goût à l’eau et risquent aussi de provoquer la corrosion du réseau d’alimentation. La méthode de traitement est généralement par osmose inversée et s’avère très coûteuse lorsqu’on doit traiter une grande quantité d’eau.
La conductivité :
Elle se définit comme étant la capacité à conduire l’électricité dans l’eau. Ce paramètre est majoritairement en lien avec les métaux dissous dans l’eau. L’eau à l’état H20 ne conduit pas l’électricité. Il n’y a pas de norme gouvernementale canadiennes pour la conductivité. Elle peut être en cause dans certains problèmes de corrosion.
L’indice d’agressivité de l’eau :
Il se définit comme un paramètre qui calcule l’usure sur les composantes métalliques qui baignent dans l’eau, telles que la plomberie, le réservoir d’eau chaude, le lave-vaisselle et bien d’autre. Souvent relié au PH de l’eau, l’indice d’agressivité peut être affecté aussi par d’autres paramètres, tels que la dureté de l’eau.
L’alcalinité totale :
C’est la somme des charges des acides inactifs. L’alcalinité mesure la concentration d’ions de bicarbonate de calcium (CaCO3). C’est la capacité quantitative de l’eau à neutraliser le pH. Il n’y a pas de normes gouvernementales canadiennes établies.
La couleur vraie :
La limite maximale acceptable de la couleur, ≤15 unités de couleur vraie (UCV), elle a été fixée en fonction de l’esthétique. La «couleur vraie» correspond à la mesure faite sur des échantillons d’eau dont les particules en suspension ont étés enlevées. La couleur vraie d’un échantillon d’eau est généralement moins intense que sa couleur apparente. Le pH est un des facteurs qui influencent le plus la couleur de l’eau. Le fer et d’autres minéraux peuvent aussi affecter la couleur. En corrigeant ces autres paramètres, vous corrigerez la couleur vraie.
Sodium :
Le sodium est un métal mou, blanc argenté et fortement réactif qui, dans la nature, ne se rencontre qu’à l’état combiné. Ce métal alcalin se présente fréquemment sous forme ionisée. On observe que dans les milieux biologiques et même dans les solides, tel que le chlorure de sodium, le métal garde son état ionisé. Au Canada, on utilise surtout ce métal sous forme de chlorure de sodium (sel de cuisine ou sel gemme), de sulfate de sodium brut et de phosphates de sodium. Pour des raisons de qualités esthétiques ou organoleptiques, Santé Canada a fixé l’objectif pour la concentration du sodium dans l’eau potable à 200 mg/L. Le sodium n’est pas considéré comme toxique : un adulte moyen en absorbe jusqu’à 5 g/jour. Même si l’apport moyen de sodium provenant de l’eau potable ne représente qu’une petite partie de ce qui est absorbé dans une alimentation normale, l’apport de sodium provenant de cette source peut être important pour les personnes souffrant d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque, qui doivent en général suivre un régime alimentaire hyposodé.
Voici les paramètres et les problèmes les plus communs associés à l’analyse physicochimique santé :
Le cuivre :
La limite de cuivre permise dans l’eau est de ≤1,0 mg/L et est établie pour une question de palatabilité de l’eau (le goût) et pour minimiser les tâches sur la plomberie et les vêtements. L’absorption par grande dose du cuivre par le corps à des impacts nocifs pour la santé.
Le baryum :
Les concentrations maximales du baryum dans l’eau potable sont de 1,0mg/L (1 000 μg/L). Bien qu’on ne le retrouve peu ou pas à l’état libre dans l’environnement, il est présent dans bien des produits. Le baryum est beaucoup utilisé dans la fabrication de plastique, de caoutchouc, d’appareil électronique et aussi dans la fabrication du textile. Parmi les méthodes de traitement, l’adoucissement à la chaux,l’échange d’ions et l’osmose inversée sont les plus efficaces.
L’arsenic :
Les limites de concentration d’arsenic dans l’eau potable sont de 0,010 mg/L (10 μg/L. Des appareils de traitement d’eau permettent d’enlever pratiquement tout l’arsenic. Il est un élément naturel bien répandu sur la croûte terrestre, on le retrouve souvent à l’état naturel. Très utilisés dans les secteurs industriels, les composés de l’arsenic aident à la fabrication de plusieurs produits et peuvent malheureusement contaminer les nappes d’eau. L’arsenic est considéré comme étant cancérogène et fait l’objet de nombreuses études médicales.
Le fluorure :
Il se retrouve à l’état naturel dans le sol et la plupart des gens y sont exposés quotidiennement. Presque tous les aliments que l’on consomme en contiennent et il est même ajouté à l’eau dans certains grands réseaux d’aqueduc pour prévenir la carie dans la population. À de telles concentrations, le fluorure apporte des bienfaits au niveau de la santé. Par contre, selon santé Canada, des niveaux supérieurs à 1,5 mg/L, peut causer des problèmes de santé. L’adoucissement avec un mélange de résine particulier peut s’avérer efficace.
Les chloramines :
Les chloramines sont formé par la réaction du chlore dans l’eau en contact avec l’ammoniaque ou avec des matières azotées. Ces substances sont considérées comme étant cancérigènes et néfastes à long terme. La limite recommandée selon Santé Canada est de 3,0 mg/L. L’installation d’un appareil au charbon dans l’habitation est recommandée.
Les nitrites-nitrates :
Les nitrates et les nitrites se retrouvent naturellement dans l’environnement et sont très répandus. Ils se forment par l’oxydation de l’azote, des bactéries et des micro-organismes dans l’eau. Par contre, dans bien des cas, l’activité humaine est responsable de la contamination de l’eau souterraine soit par le biais de l’agriculture (fertilisants) ou par certains rejets de traitement d’eau usée de l’industrie. Des études ont prouvé des cas de maladies chez certains nourrissons ayant un contact élever avec ces substances. La limite de nitrite dans l’eau est de 3 mg/L et de nitrate est de 45 mg/L. L’installation d’osmose inversée ou l’ajout d’agent oxydant peut réduire et éliminer les nitrates et les nitrites.
Le plomb :
Depuis longtemps, le plomb a été reconnu comme une substance qui cause des maladies et il est aujourd’hui classé potentiellement cancérigène. La limite dans l’eau potable est de 0,010 mg/L. Il est toujours conseillé de laisser couler l’eau quelques secondes avant de la boire afin de diminuer les concentrations de plomb dans l’eau qu’il pourrait y avoir dans la robinetterie. Plusieurs méthodes de traitement sont possibles selon les résultats de l’analyse d’eau, telles que l’adoucissement, l’osmose inversée, la coagulation, et autres.
L’uranium :
Même s’il se retrouve naturellement dans l’environnement, l’uranium n’est pas utile à notre fonction métabolique. C’est pourquoi Santé Canada à établie une limite de 0,02 mg/L.
L’antimoine :
Il se retrouve très rarement à l’état pur dans l’environnement et est classé comme un métal et métalloïde. Il peut avoir des effets néfastes sur plusieurs organes de notre corps. La limite acceptable est de 0,006 mg/L.
Le cadmium :
La nourriture est notre principale source de cadmium dans notre corps. C’est pourquoi il est conseillé de diminuer autant que possible ce métal dans l’eau que l’on boit. La limite fixée par Santé Canada est de 0,005 mg/L.
Le bore :
Selon Santé Canada, la limite maximum de bore dans l’eau est de 5 mg/L. Il se retrouve presque partout dans la nature et les minéraux. Il n’est pas reconnu comme étant cancérigène, la limite est plutôt basée sur un principe sanitaire.
Le bromate :
Il est présent dans un bon nombre de sels, dont le bromate de sodium de potassium. La limite permise est donc de 0,01 mg/L dans l’eau.
Le chrome :
Il se retrouve naturellement dans l’environnement et n’est pas considéré comme un élément toxique. Par contre, lorsqu’il est en contact avec le chlore, il se transforme en chrome hexa valent et peut devenir potentiellement cancérigène. C’est pourquoi le ministère a fixé une limite de 0,05 mg/L de chrome dans l’eau potable.
Le cyanure :
Considéré comme un poison hautement toxique et qui agit très rapidement lorsqu’il se retrouve dans le corps humain. Santé Canada a établi une limite de 0,2 mg/L dans l’eau que l’on boit….
Le mercure :
C’est un métal de haute densité et de couleur blanc/argent. Les contaminations de l’eau au mercure causent de sérieux problèmes et préoccupent les scientifiques en raison de la bio accumulation dans la mer chez les animaux aquatiques. Le mercure est un élément hautement toxique qui n’a aucune fonction dans le corps humain.
La limite dans l’eau potable est de 0,001 mg/L.
Le sélénium :
C’est un élément qui est omniprésent dans la nature. Il se retrouve partout sur la croûte terrestre, ainsi que dans presque tous les végétaux. Il est essentiel dans notre alimentation. Une carence ou une surdose de cet élément dans notre nutrition peut causer des maladies chroniques. La concentration maximale permise dans l’eau est de 0,05 mg/L.
Autres types de paramètres pour les analyses d’eau potable :
Il existe d’autres possibilités d’analyses qui sont faites selon des critères ou des situations plus particulières.
L’analyse des BTEX :
La définition du titre BTEX renferme les 4 paramètres suivants :
Le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène. Ils sont tous des dérivés de pétrole (composé organique volatil) très toxique et aussi très éco toxique. Ce type d’analyse d’eau est généralement fait pour les cas spécifiques de déversement de produit pétrolier par exemple, autour des stations de gaz et des usines utilisant ces produits, ou encore lorsqu’il y a eu un accident avec déversement.
Les trihalométhanes (THM):
Ils sont un groupe de composés qui résultent de la réaction du chlore avec des matières organiques naturelles, telles que les feuilles d’arbre, le gazon, la végétation et autres. Avec une concentration maximale acceptable de 0,1 mg/L, les trihalométhanes sont considérés comme étant cancérigènes et dangereux lorsque la limite est dépassée. Le charbon est un excellent traitement pour réduire les taux de trihalométhanes dans l’eau.
Les trichloréthylènes (TCE):
C’est un solvant très utilisé dans l’industrie automobile et aussi très populaire pour le dégraissage de métaux en usine. Certains secteurs souterrains ont été contaminés dus à des accidents et des déversements sans contrôle. La limite acceptable dans l’eau potable est de 0,005 mg/L. Plusieurs méthodes de traitements sont offertes pour réduire Les TCE dans l’eau, tel que le charbon activé.
Les cyanobactéries :
Généralement appelées algues bleues, les cyanobactéries dégagent des toxines qui sont néfastes pour la santé lorsqu’elles sont ingérées en trop grande quantité. On les retrouve dans les lacs, les rivières et les ruisseaux. Ils font partie de l’écosystème d’un lac. Lorsqu’il y a une prolifération de cyanobactéries trop élevée, il y a un danger pour le lac et pour notre santé. C’est normalement signe qu’un lac ou un secteur du lac s’atrophie. Un lac a une durée de vie limitée, mais celle-ci est grandement supérieure à la nôtre, voire de milliers d’années. Le problème est en majeure partie causé par l’humain, qui a dérangé l’écosystème avec les déboisements exagérés, les murs de béton dans les cours d’eau, les systèmes septiques mal entretenus, les produits chimiques et bien d’autres. L’augmentation de phosphore dans l’eau, l’érosion et le réchauffement de l’eau sont en grande partie responsables de l’augmentation des algues bleues. Les cyanobactéries dégagent des toxines, les anatoxines et les micros cystines, qui causent des problèmes de santé tant au niveau cutané, neurologique digestif, respiratoire et autres. Elles pourraient même dans certains cas causer la mort. À ce jour, seulS des cas de décès d’animaux ont été répertoriés. Il n’a aucun cas de décès chez l’homme à ce jour. Pour causer la mort, l’humain devrait consommer une concentration très élevée de ces algues bleues. Cette matière se trouve généralement en surface du lac et elle est facilement distincte. C’est pour cette raison que nous avons dénombré certains cas de décès d’animaux. En s’abreuvant dans un amas d’algues, ils se sont empoisonnés. Les méthodes de filtrations sont nombreuses, mais aucune ne vous garantit une élimination à 100%. Il est par contre possible d’enlever au moins 95% des cyanobactéries à l’aide de traitement d’eau. L’adoucissement par échange d’ions, suivi d’un charbon et d’une osmose inversée, règlera la majeure partie du problème. La limite de microcystines permise est de 0.0015 mg/L dans l’eau que l’on boit.
L’eau potable est une science complexe qui mérite une attention particulière. Laissez le soin à l’équipe de Boyer et Fils de vous guider à travers les étapes de vos analyses d’eau. Ils vous expliqueront en détail chaque paramètre et ils vous conseilleront dans les étapes suivantes.